UV-C versus Pesticides : Une nouvelle alternative pour tuer les champignons (Botrytis cinerea, Podosphaera aphanis et Colletotrichum acutatum et gloeosporioides) et les arthropodes nuisibles sur les fraises.

UV-C versus Pesticides : Une nouvelle alternative pour tuer les champignons (Botrytis cinerea, Podosphaera aphanis et Colletotrichum acutatum et gloeosporioides) et les arthropodes nuisibles sur les fraises.

Ultraviolet-C (UV-C) pour la gestion des maladies et des ravageurs et automatisation de la technologie de distribution d’UV-C pour la fraise

Cette article dans Acta Horticulturae d’avril 2021 et publié par 5 auteurs F.Takeda, W. Janisiewicz, B. Short, T. Leskey and A. Stager montre comment les UV-C permettent de contrôler les maladies fongiques et les ravageurs sur les fraises sans dommages pour les fruits. Les Ultraviolet-C permettent la culture des fruits avec de nouvelles approches écologiquement durables ne reposant plus sur l’application de produits chimiques synthétiques et répondent à une demande croissante de fruits sans résidus de pesticides.

Résumé :

Des stratégies alternatives de lutte contre les maladies et les ravageurs sont nécessaires en raison de la résistance accrue des agents pathogènes de la fraise et des arthropodes nuisibles aux pesticides synthétiques actuellement utilisés et de la demande croissante des consommateurs pour des fruits sans résidus de pesticides. Ainsi, de nouvelles approches écologiquement rationnelles, durables et ne reposant pas sur l’application de produits chimiques synthétiques sont nécessaires de toute urgence. Les recherches antérieures sur la lumière ultraviolette (UV) pour contrôler les maladies fongiques ont été entravées par des dommages importants aux plantes. En 2011, nous avons développé une méthode pour contrôler les maladies de la fraise avec un traitement d’irradiation nocturne conventionnel aux UV-C (254 nm), ce qui a permis de réduire les doses d’UV-C nécessaires pour tuer les champignons (Botrytis cinerea, Podosphaera aphanis et Colletotrichum acutatum et gloeosporioides) et par la suite ce travail a été étendu pour contrôler les arthropodes nuisibles (par exemple, le tétranyque à deux points) sans effets néfastes sur le fraisier. Nous rapportons ici les progrès réalisés dans la technologie d’application UV-C sur le terrain (par exemple, la robotique et le réseau de lumière UV-C), le contrôle de la drosophile à ailes tachetées avec la lumière UV-C, l’effet de l’irradiation UV-C sur les pathogènes fongiques responsables de l’anthracnose (Colletotrichum spp.) avec de faibles doses d’UV-C (≤36 J m-2) de 254 nm et d’UV lointain à 220 nm et l’induction d’une résistance fongique chez les fraisiers avec une irradiation UV-C.